Bourdons |
Au nombre de trois (Gros bourdon, petit bourdon et mouche), accordés soit à l'ocatve, soit à la tierce ou à l'unisson. Ces cordes accompagnatrices sont tendues par les chevilles.
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Caisse de résonnance |
De forme ronde ou plate, c'est elle qui permet la résonnance du son produit, transmis, dans un premier temps, des cordes vibrantes à la table d'harmonie.
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Chanterelles |
Cordes mélodiques, au nombre - en règle générale - de deux, tendues depuis le cordier jusqu'aux deux premières chevilles du chevillier, passant ainsi à l'intérieur du clavier. Elles sont accordées soit à l'unisson, soit avec un octave de différence.
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Chevilles |
Situées sur le chevillier, il y en a une pour chaque corde. Elles peuvent être de type mécanique, comme sur les bandjo, ou de type "classique" en bois. Dans ce dernier cas, on utilise un "tourne-à-gauche" pour faciliter le réglage, car il est très difficile de les faire tourner à la main.
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Chien |
Petit chevalet mobile qui a pour fonction de marteler avec son talon la table d'harmonie de la vielle. Pour cela, une vibration importante de la corde est nécéssaire afin d'entrainer le chien. Quant à l'extrémité pointue du chien, on la trouve encastrée dans une fente, spécialement taillée dans le petit chevalet.
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Clavier |
Le clavier joue le rôle de boitier à touches, qui sont placées transversalement à ce boitier.
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Cordes sympathiques |
Généralement au nombre de quatre, elles sont tendues à quelques millimètres de la table d'harmonie. Elles ont pour but d'entrer en contact direct avec la caisse de résonnance et d'amplifier le son des cordes mises en vibration par la roue. Elles ne sont pas frottées par la roue.
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Cordier |
Point d'ancrage des chanterelles, et logement de la cheville du tirant du chien
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Grand chevalet |
Support des chanterelles, transmettant leurs vibrations à la table d'harmonie.
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Gros bourdon |
Bourdon de tonalité la plus basse.
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Manivelle |
Généralement en forme de "S", en métal, et terminée par une poignée en bois, elle sert à faire tourner la roue.
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Mouche |
Bourdon alto, souvent considéré comme optionnel.
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Oreilles |
Pièces de bois, de chaque côté du cheviller, permettant aux bourdons d'être parallèles à la surface de la roue.
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Petit bourdon |
Bourdon tenor
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Petits chevalets |
Chevalets situés de part et d'autres, et un peu plus en retrait du grand chevalet. Ils portent le petit bourdon, le gros bourdon, la trompette, et la mouche
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Roue |
Pièce principale de l'instrument, en bois, actionnée par la manivelle qui frotte alors les cordes tel un archet continu. Elle est parfois couverte d'un cache-roue.
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Sautreaux |
Chaque touche en possède un par corde mélodique. Fait en bois dur, on peut les tourner pour ajuster le réglage d'une note. Lorsque le joueur appuie sur une touche, le sautreau appuie sur la corde mélodique, et réduit ainsi sa longueur vibrante. Ils jouent le rôle des doigts sur un manche de guitare ou de violon.
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Sillet mobile |
En règle générale, un par corde mélodique. Il permet de parfaire un accord en le faisant coulisser dans le clavier, juste avant le chevillier.
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Tirant du chien |
Fil reliant la trompette avec la cheville située sur le cordier. Il permet d'ajuster la corde rythmique.
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Touches |
En règle générale au nombre de 23, soit deux octaves pour une vielle chromatique. Le joueur pousse vers lui les touches, qui reviennent à leur position initiale par la gravité. Chaque touche supporte autant de sautreaux que de cordes mélodiques.
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Trompette |
Corde rythmique de la vielle, permettant au moyen d'à-coups du poignets sur la manivelle d'accentuer la vibration de la corde au point de détacher du son de la vielle un crissement plus ou moins sec selon le réglage. C'est le fameux "coup de poignet" qui marque les cadences et les rythmes des différentes mélodies.
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